
Il faudrait bien que l'on échange

Des mots, des chants, des rugissements

Les douces paroles des anges

Et les sourds tourments du néant

Dans ce jardin qu'était la terre

Ou vivaient nos âmes d'enfants

S'envolaient les lépidoptères

Quand la nuit tombait lentement

Aurons-nous un jour le courage

De contempler, s'émerveiller

L'énergie pour devenir sages

Et retrouver la liberté

Dans la beauté universelle

Atteindre l'amour éternel
