
Le matin s'étire sur le sable,

Les ombres sont encore allongées.

L'heure n'est pas à la bousculade

La tour Joséphine le sait.

Petit moment de farniente

Histoire de tourner en rond.

Mais à l'heure ou les bateaux rentrent,

La phare carré est sur le pont

Le long des quais sous le soleil

Regards tournés vers le levant

Des poissons morts qui émerveillent

Et quatre oiseaux indifférents.

L'église s'étire et monte vers les nuages

A l'ombre, un vélo abrite ses rayons,

Les bassins endormis, dans l'eau où rien ne nage

Et sur la plage les cabines tiennent salon.

Les parasols désertés, prennent le large

Pour la mer il est grand temps de se retirer

Sous les serviettes allongées s'étend la plage